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Pour connaître l'essentiel sur l'aviron

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L'aviron est un sport qui peut se pratiquer dès l'âge de dix ans environ et sans limite d'âge.

 

Les seules conditions requises sont d'être apte médicalement à la pratique sportive (un examen médical est exigé annuellement pour l'octroi de la licence) et de savoir nager.

 

On rame toute l'année mais la saison de compétition commence en février et se termine en novembre. En début de saison, les régates se parcourent sur des longues distances.

 

A partir du mois d'avril et jusqu'au début du mois d'octobre ont lieu les régates en ligne. Ces régates en ligne se parcourent sur 2000 mètres, soit la distance olympique, pour les seniors et les juniors de 16 ans et plus. Pour les Masters (vétérans), les débutants et les juniors de 14 et de 15 ans, le parcours est limité à 1000 mètres. Pour les juniors de 12 à 13 ans, la distance est de 500 mètres.

 

Pour les plus petits, âgés de 10 et 11 ans, il n'y a pas de régate en ligne mais des épreuves spéciales, appelées triathlon, qui consistent en un cross, un slalom en bateau et une course sur 250 mètres.

 

Ceux qui ne pratiquent pas la compétition éprouveront aussi beaucoup de plaisir en se promenant au fil de l'eau. Ils pourront participer à des randonnées, qui durent parfois plusieurs jours, en Belgique et à l'étranger.

La sécurité

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L'aviron est un sport sûr qui donne lieu à très peu d'accidents. Les principaux accidents sont des abordages qui n'occasionnent la plupart du temps que des dégâts matériels et, très exceptionnellement des dommages corporels.

 

La sécurité est cependant l'affaire de tous. On ne perdra pas de vue qu'en Wallonie et à Bruxelles, l'aviron se pratique sur des voies navigables où circulent des péniches à grand gabarit et même, à Bruxelles, des navires de mer. Tout rameur veillera à respecter les règles de navigation très facile à assimiler. L'essentiel est de garder toujours sa berge (on rame toujours à tribord ) et de se retourner fréquemment pour vérifier s'il n'y a pas de bateau amarré ou si aucun bateau arrive. Si on croise un bateau qui fait des lames, la meilleure solution est de s'arrêter et de se mettre parallèle à la lame, les pelles à plat sur l'eau. La lame passera ainsi en dessous du bateau et on embarquera un minimum d'eau.

 

En cas d'orage, on quittera au plus vite le plan d'eau. Inutile de préciser qu'on ne rame pas la nuit ou par temps de brouillard. En cas de glaces flottantes, on renoncera à toutes sorties. Ces glaces peuvent sérieusement endommager le bateau et imaginez-vous l'effet que cela peut faire si votre pelle va frapper une plaque de glace au lieu d'entrer dans l'eau. Le chavirage est presque garanti en bateau court.

 

Et puisqu'on parle de chavirage, il faut savoir que cela peut arriver, même aux meilleurs. Aussi, il est indispensable de savoir nager suffisamment bien pour pouvoir, habillé, remonter dans son bateau ou rejoindre la berge.

 

Le risque d'accident est surtout important lors de compétition en raison de la concentration de bateaux sur des bassins relativement étroits (notamment à Gand ). Il est dès lors essentiel que les rameurs prennent connaissance des règles de circulation avant d'embarquer. Ces règles de circulation sont affichées et le non respect de celle-ci peut être sanctionné d'un avertissement.

L'aspect médical

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L'aviron est un sport complet qui développe l'ensemble de la musculature et le système cardio-pulmonaire.

 

Le mouvement, s'il est correctement exécuté, n'entraîne pas de pathologie particulière. C'est un mouvement qui s'exécute sans heurt et n'affecte dès lors pas les articulations.

 

Le risque principal est celui d'ampoule, surtout chez le rameur débutant.

 

Il faut mentionner toutefois, dans certains cas, la possibilité de lombalgie. 

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